lundi 28 septembre 2020

Alpha : écriture d'un texte de chanson

 Sur une idée originale de Simon, avec l'aide de Jean-Sébastien, Dennis, François et Jean. 

Le gars fatigué

Refrain :

J’suis fatigué, je veux pas me l’ver 

Mais faut qu’j’aille travailler 

Sinon ma boss va être fâchée 

Et j’vais me faire engueuler



1/ J’ai mon voyage tous les matins 

Aller à pied, c’est ben trop loin 

Prendre le métro, qu’est souvent en panne 

Pis y’a trop d’monde pressé  

Dans mon auto, j’suis pris dans l’trafic  

Bloqué dans les congestions 

Sur mon vélo, c’est du sport 

Mais il pleut encore dehors 

Et pour monter dans le bus

J’ai oublié ma carte Opus 



2/ J’ai pas voulu faire vendeur de chars 

C’est pas l’métier que j’voulais faire 

Ma boss qui chiale tout l’temps 

Quand j’vais la voir dans son bureau 

J’préfèrerais enseigner, être prof d’éduc 

Mais j’aurais pas dû lâcher l’école

Au lieu d’ça, j’suis encore perdu dans mon lit   

Heureusement, j’étais en train de rêver

En m’levant, j’regarde le calendrier 

Youpi ! c’est ma journée d’congé 

 

Bonus : la méthode de Boby Lapointe pour écrire une chanson

lundi 21 septembre 2020

Lecture de l'atelier Alpha : Liberté surveillée (poème de Gérald Godin)

 

En savoir plus sur Gérald Godin : https://www.lesvoixdelapoesie.com/poemes/poetes/gerald-godin  et https://www.thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/gerald-godin 

Les films sur la crise d'octobre : https://www.journaldemontreal.com/2020/08/22/six-films-a-revoir-sur-la-crise-doctobre  + https://www.journaldemontreal.com/2020/08/19/les-rose-un-regard-inedit-sur-la-crise-doctobre

Quand les bulldozers d'Octobre entraient dans les maisons à cinq heures du matin
 
Quand les défenseurs des Droits de l'Homme étaient assis sur les genoux de la police à cinq heures du matin
 
Quand les colombes portaient fusil en bandoulière à cinq heures du matin
 
Quand on demande à la liberté de montrer ses papiers à cinq heures du matin
 
il y avait ceux qui pleuraient en silence dans un coin de leur cellule
 
il y avait ceux qui se ruaient sur les barreaux et que les gardiens traitaient de drogués
 
il y avait ceux qui hurlaient de peur la nuit
 
il y avait ceux qui jeûnaient depuis le début
 
Quand on fait trébucher la Justice dans les maisons pas chauffées à cinq heures du matin
 
Quand la raison d'état se met en marche à cinq heures du matin
 
il y en a qui sont devenus cicatrices à cinq heures du matin
 
il y en a qui sont devenus frisson à cinq heures du matin
 
il y a ceux qui ont oublié
 
il y a ceux qui serrent encore les dents
 
il y a ceux qui s'en sacrent
 
il y a ceux qui veulent tuer

Gérald Godin 
 
Si vous étiez emprisonné arbitrairement, qu'est-ce que vous écririez sur le mur de votre cellule ? 
 
Simon : Libérez-moi, libérez-moi, libérez-moi !
Jonathan : Pourquoi je suis votre tête de turc ? 
Jean-Sébastien :  Je ne veux pas être seul, mettez-moi avec mes amis ! Et voilà ! (écrit sur une pancarte blanche)
Dennis : Libérez-moi pour que je puisse sortir !

 

mercredi 2 septembre 2020

Quel serait pour vous le monde idéal ?

Question posée aux participants en alphabétisation.


Alain : ce serait comme la Floride. Des plages de sable, des oiseaux, des buildings très hauts.

Simon : y’a pas de cônes orange.

Sophie : qu’il n’y ait pas de pandémie.

Jonathan : qu’il y ait la paix. Que personne ne dérange les autres. Avoir « La Sainte Paix » !

Jean-Sébastien : un monde où il y aurait des plages comme à Cuba.

Sophie : un monde où on aurait un chauffeur.

Simon : j’effacerais les fusils. Je ferais apparaître des trolls.

Jonathan : supprimer les armes de guerre mais pas celles qui servent pour les loisirs.

Jean-Sébastien : J’aimerais marcher à pied avec un chien, faire le tour du quartier.

Alain : je laisserais ça de même. Quand je suis allé en Floride, j’ai vu des gens heureux d’être au bord de la mer. Ce serait être heureux et voyager partout.